mardi 25 août 2009

HALL2-journal/page1

Hier, réunion autour d'un café avec les comédiens pour mettre au point des questions juridiques et d'emploi du temps. Le tournage est prévu pour septembre.
Le projet m'excite de plus en plus en se rapprochant de sa mise en oeuvre.
Tourner un court-métrage en autoproduction est une liberté, une respiration.
Cela permet de tenir, de faire quelque chose, de partager une idée, une sensation, le temps qu'un projet plus conséquent aboutisse.
Que l'écriture d'un scénario soit terminée, qu'un projet ait trouvé un producteur et que celui-ci ait trouvé les financements.
Et puis c'est aussi une manière de se ressourcer, de retrouver les racines du cinéma.
Beaucoup de contraintes, petite caméra, peu de temps, peu de prises (je préfère une bonne préparation à des maux de tête au montage)(qui seront de là de toute façon!).
C'est aussi une manière de se confronter à la vision que j'ai du cinéma, de  la manière dont je veux le faire.
Qu'est-ce qui a changé, est-ce que j'ai gagné en direction d'acteurs, en technique, en organisation, en mise en scène?
Et surtout, pour moi, est-ce que j'ai encore la capacité de m'émerveiller et de ressentir ce frisson quand "c'est là"? Quand la lumière est là, quand le regard est là, quand l'expression du comédien est juste, quand le mouvement dans le cadre est là...
Tout cela est tellement ténu, que c'est un petit (un grand) miracle quand on le tient.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire